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DIMANCHE 18 SEPTEMBRE 2022 - Naoko MATSUI, chant et Vincent LETERME, piano

DIMANCHE 18 SEPTEMBRE 2022

16h

ENTRÉE LIBRE

PROGRAMME


Quatre poèmes de Victor Hugo


Charles Gounod

Sérénade


Édouard Lalo Guitare (Comment disaient-ils ?)


Georges Bizet Guitare (Comment disaient-ils ?)


Gabriel Fauré L’Absent


Gaetano Donizetti

"Come e bello", extrait de Lucrezia Borgia

Trois mélodies japonaises


Motōri Nagayo (本居長世)

Pleine Lune (十五夜お月さん)


Koshitani Tatsunosuke (越谷達之助)

Premier Amour (初恋)

  

Nakayama Shinpei (中山晋平) Chanson de la Gondole (ゴンドラの唄)

  

André Messager

"Le jour sous le soleil béni"

extrait de l'opéra Mme Chrysanthème 


ENTRACTE


Reynardo Hahn Trois mélodies

- "À Chloris"

- "Quand la nuit n’est pas étoilée"

- "L’heure exquise"


Reynardo Hahn

"La dernière valse"

extrait de l'opérette Une revue


Musiques de Studio Ghibli

Joe Hisaishi (久石譲) "Mononoké Himé" (もののけ姫)

extrait du film d'animation Princesse Mononoké (『もののけ姫』)

  

"The Promise of the World" (世界の約束)

extrait du film d'animation Le Château Ambulant (『ハウルの動く城』)

 

"Tonari no Totoro" (となりのトトロ)

extrait du film d'animation Mon Voisin Totoro (『となりのトトロ』)

 

BIOGRAPHIES

Naoko Matsui


Après un parcours scolaire classique à Tokyo, sa ville natale, Naoko décide d’entreprendre une carrière musicale. Sa voix déjà prometteuse lui ouvre les portes du Tokyo College of Music d’où elle sort major de sa classe. Elle fait ses premières apparitions dans le cadre du prestigieux Yomiuri Concerts destiné à promouvoir les jeunes espoirs.

Les prix gagnés dans de nombreux concours confirmèrent le talent de Naoko (par exemple, au Bunka Radio Broadcasting Music Competition, au Concours vocal Italo-japonais et au Concours Musical du Japon).

En 1994, Naoko poursuit sa formation à Milan, la capitale de l’opéra, et obtient en 1998 ses premiers rôles : Frau Fluth dans Die Lustigen Weiber von Windsor, Ciao Ciao San dans Madame Butterfly, Lady Fiametta dans Boccaccio, Violetta dans La Traviata, Susanna dans Les Noces de Figaro, Lucy dans The Telephone, Angèle dans Der Graf von Luxembourg.

De 1988 à 2008, Naoko institua un récital annuel, le Naoko no Kigaru ni Classic Shima Show où, dans son style très chaleureux, elle faisait participer le public afin de briser le moule conventionnel du concert par une approche plus ludique de la musique classique.

De 1993 à 2008, le succès de son Concert de Noël au Prince Hotel de Tokyo ne s’est jamais démenti.

À la suite de sa performance à Shanghai en 2005, Naoko Matsui enchaîne une longue série de représentations en Chine (Shenyang, Pékin, Dalian, Fushun…). Elle organise en 2009 un concert de charité au profit des victimes du terrible tremblement de terre du Sichuan en faisant appel à de grandes sociétés japonaises. À la même époque, elle invita de nombreux talents chinois à participer à ses concerts au Japon. Ses multiples contributions en faveur de l’amitié entre la Chine et le Japon – grâce au langage de la musique qui ne connaît pas de frontières – valurent à Naoko d’être citée par les autorités chinoises parmi les « Soixante personnalités ayant hautement contribué à l’amitié sino-japonaise ». C’est ainsi qu’elle eut l’honneur d’être invitée à se produire au Palais de l’Assemblée du Peuple pour le 60e anniversaire du traité d’amitié entre les deux pays.

Après un concert au Grand Théâtre National de Pékin en 2012, Naoko Matsui décide d’explorer d’autres rivages et choisit l’Europe.

Des relations avec l’Orchestre de Massy et des solistes de l’Opéra de Paris aboutissent à l’organisation d’un concert à la Salle Gaveau en 2011. L’excellent accueil du public milita en faveur de la poursuite de son partenariat avec ce remarquable orchestre.

Ainsi, l’année suivante, Naoko se produisit au Châtelet, à l’Opéra de Massy puis à Yerres, enfin à Évian (accompagnée, pour cette occasion, par l’Orchestre Symphonique de Lyon).

En 2013, après un concert à l’Oratoire du Louvre à Paris à l’occasion du Nouvel An, Naoko donna un récital à la Salle Cortot avec le talentueux pianiste albanais Genc Tukiçi, récital suivi de concerts à l’Opéra de Vichy et au Victoria Hall de Genève. L’année se termina avec deux représentations dans ces sanctuaires immuables de la musique : le Musikverein de Vienne et le Mozarteum de Salzbourg.

En 2014, Naoko décida de donner plus d’importance à la communion avec le public en choisissant des salles plus petites (sans sacrifier à la qualité de l’acoustique) et prit le parti d’ajouter à son répertoire classique des pièces inédites — françaises, japonaises ou chinoises.

De 2015 à 2019, avec cette envie de toujours élargir son répertoire, elle a étudié avec Francis Dudziack de l’École Normale de Musique de Paris , les grands classiques français.

Depuis 2021, elle approfondit ce domaine avec le pianiste et compositeur Vincent Leterme.

Naoko a choisi de vivre à Paris, ce qui ne l’empêche pas de continuer à donner régulièrement des concerts au Japon.


Vincent Leterme, piano


Formé en piano et accompagnement au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP), Vincent Leterme consacre une grande partie de ses activités de concertiste à la musique de son temps (nombreuses créations, collaborations et enregistrements avec des compositeurs comme Georges Aperghis, Vincent Bouchot, Allain Gaussin, Jean Luc Hervé, Martin Matalon, Gérard Pesson, Jacques Rebotier…).

Passionné de musique de chambre, il est membre de l’ensemble "Sillages" et est aussi le partenaire régulier de chanteurs comme Edwige Bourdy, Rodolphe Briand, Chantal Galiana, Vincent Le Texier, Donatienne Michel Dansac, Lionel Peintre…

Très investi dans le théâtre, il est professeur au département voix du Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique (CNSAD) et prend part, comme pianiste et parfois acteur, à de nombreux spectacles avec des metteurs en scène tels que Peter Brook, Georges Aperghis, Mireille Larroche, Frédéric Fisbach, Julie Brochen, Benoît Giros, Véronique Vella, Eric Ruf…

Par ailleurs, il écrit de nombreuses musiques de scène et arrangements musicaux, notamment à la Comédie Française dont Peer Gynt (Prix de la critique en 2012), et plus récemment, Les Serge (Gainsbourg point barre), Mais quelle Comédie !, D’où rayonne la nuit et Les Précieuses ridicules.


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